Les betteraves et moi on était pas copines: souvenirs de cantine.
Et puis je suis partie à Téhéran l'hiver, et de la même façon qu'à Paris on trouve des vendeurs de marrons ou de maïs à chaque coin de rue, ce sont de betteraves chaudes dont se régalent les iraniens quand il fait froid.
Crue, on la nomme tchoghondar, cuite elle devient labou.
Un peu dubitative au début, j'ai vite succombé au plaisir de la betterave, à ce petit goût à la fois terreux et sucré (une pensée pour B-Wak en écrivant cet article : betterave-addict jusqu'au bout des ongles).
Crue, on la nomme tchoghondar, cuite elle devient labou.
Un peu dubitative au début, j'ai vite succombé au plaisir de la betterave, à ce petit goût à la fois terreux et sucré (une pensée pour B-Wak en écrivant cet article : betterave-addict jusqu'au bout des ongles).
La betterave brute, toute chaude, ok, c'est top mais pour mes dîners parisiens j'étais pas sure que ça le fasse (Je suis snob ;-)... pas vrai Boris?). Du coup, je suis allée faire un petit tour dans les cuisines iraniennes pour voir s il existait d'autres façon de la cuisiner. Et - j'aurai du m 'en douter - l'une des recettes les plus prisées est celle des betteraves (labou) au yaourt (mast). Trop fastoche, trop savoureuse, trop belle.
Mast-o-Labou
- 500g de betteraves cuites (par vos soins, c'est meilleur)
- 250g de yaourt (bien crémeux évidemment. Si vous n 'avez que du 0% remettez la recette à un autre jour)
- 1 cuillère à café bombée de menthe séchée (optionnel)
- 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin
- sel, poivre fraîchement moulu
Découpez les betteraves en petits morceaux de la forme de votre choix et mélangez-les aux autres ingrédients. Idéalement réservez au frais 1h avant de servir.
Pas trop difficile comme recette, non?
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