Avec la vague de chaleur qui a traversé l’Europe fin mars (mais qu’est-elle devenue ??? J’ai froid !!!) mon magasin bio préféré a pu nous proposer les premières tomates… italiennes je l’avoue : pas très locavore tout ça. Pardonnez-moi mais je n’ai pas pu résister. Comment ne pas faillir après 6 mois de pommes de terre, potirons, courges butternut - cucurbitacées en tout genre dirons-nous -, et autres choux ? Je suis lâche mais j’assume. Le pire dans cette histoire, c’est que ces tomates italiennes avaient une saveur absolument sublime digne de tomates de jardin poussées au soleil et récoltées en juillet en Provence. Sans regret donc.
Et comment je les ai préparées mes tomates ? Un jour ce fut simplement avec un filet de très bonne huile d’olive et quelques flocons de fleur de sel, le lendemain, ellent partageaient l’assiette avec une burrata toute fraîche et le surlendemain, j’ai persisté et j’ai signé dans mon crime anti-locavore en les mariant avec des petits concombres pour en faire… Une parfaite salade Chirazi. Une recette qui nous vient directement d’Iran.
Salade Chirazi
- 4 tomates mûres à point
- 4 petits concombres épépinés et non pelés (seulement s’ils
sont bio)
- 1 petit oignon rouge (je l’omets parfois)
- 3 cuillères à soupe de verjus (jus de raisin blanc non
mûri) ou, à défaut, de citron vert ou jaune
- 1 cuillère à café bombée de menthe séchée
- sel
Bien laver les légumes. Coupez tout ce petit monde en dés et faites-les glisser dans un saladier. Ajouter ensuite le sel, le verjus (ou le jus de citron vert/jaune) et la menthe. Goûtez et ajustez l’assaisonnement en sel et en citron selon votre goût. Étant complètement accro aux saveurs acides je ne lésine pas sur le verjus quand je prépare cette salade pour moi, je suis plus modérée quand j’en fais pour mes amis.
Couvrir et réserver au frais au moins une heure avant de la servir, le temps que toutes les saveurs s’imprègnent bien les unes des autres.
Voici une salade toute simple, délicieuse et rafraîchissante qui s’accorde à merveille avec tous les plats iraniens et que je n’hésite pas non plus à servir avec les mets turcs (voir ma recette de yogurtlu çorbasi)
Vous trouverez du verjus – âb-ghouré en persan – dans les épiceries iraniennes.
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