25/06/2012

Houmous et puis c'est tout.

C'est l'été...si si amis parisiens, je vous promets. Cela fait 4 jours exactement qu'il est arrivé.
Et quand il fait beau et chaud (du moins, quand c'est notre souhait le plus cher au monde depuis bientôt 3 mois) moi ça me donne envie d’apéro, de salades et de mezze comme au Liban, en Turquie ou ailleurs autour de la Méditerranée.

S'il y a bien un des participant au mezze que j'affectionne c'est le houmous. Cela fait des années que j'en consomme en quantité industrielle (notamment en période de grève de la cuisine) et je ne m'en lasse pas (sauf du mauvais). Et puis les pois chiches sont de merveilleuses petites graines qui constituent une source de protéines végétales non négligeable. Je n'apprends rien au végétariens.

Ce que j'aime dans le houmous c'est que, cela a beau être un incontournable de mes tables d'été, on peux en manger toute l'année vu que c'est à base de légumes secs. Alors même en hiver, tandis que la dictature des cucurbitacée fait rage, on peux s'offrir un rayon de soleil dans l'assiette sans culpabiliser. J'essaie toujours d'être -à peu près- locavore (à ce sujet, faut que je vous ponde très très vite un nouveau billet sur ma plus belle découverte du printemps... une certaine ruche). Mais ça ce n'est plus une surprise pour personne.
Enfin ce qui me charme dans le houmous, c'est l'interprétation que l'on peut en faire sans pour autant fâcher personne, si tant est que l'on ne se lance pas dans des variations hasardeuses. Ainsi mes amis israeliens ont leur recette, mes amis libanais en pratiquent une autre, et moi j'ai la mienne. Chacune est savoureuse et les variations sont infimes (plus ou moins de tahin, de citron, d'ail, de cumin ou de piment, avec une touche de zaatar etc). Bref je trouve le houmous très démocratique.

Au quotidien, je suis partisane d'une cuisine simple et le moins chronophage possible, pour autant je ne suis pas contre, parfois, laisser le temps au temps, patienter et rêver au met divin que l'on est entrain de préparer, mais qui ne sera prêt que le lendemain ou le surlendemain. Car c'est aussi ça le plaisir de cuisiner, non?
Dans le cas du houmous, il s'agit surtout d'organisation. Vous me voyez venir? Eh bien oui, je fais partie de ceux qui font tremper leurs pois chiches la veille. Le tout, c'est d'y penser, ça ne prend pas plus de temps que ça. Le lendemain, bien entendu, il faut les faire cuire pendant une heure environ, mais ils ne réclament pas non plus une surveillance drastique et l'on peut parfaitement faire autre chose pendant ce temps (sans les oublier non plus!). Je trouve cela bien meilleur, non seulement d'un point de vue gustatif mais aussi pour la santé.
En effet, sans vouloir vous faire psychoter, les boites de conserves c'est pas génial pour l'organisme. Parce qu'elle contiennent du bisphénol A, vous savez celui qui pourrait rendre notre système endocrinien un peu zin zin. Je ne critique personne, il m'arrive aussi, de temps en temps, d'opter pour les produits en conserve, mais c'est de plus en plus rare, et même en passe de devenir un fait historique.


 
Houmous

- 100 g de pois chiches secs
- 1 gousse d'ail (si c'est encore la saison ne vous privez pas d'utiliser de l'ail nouveau)
- le jus d'un demi citron
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de tahin (crème de sésame, disponible dans les épiceries orientales ou les magasins bio)
- 1/2 cuillère à café de sel

La veille au soir faites tremper les pois chiche dans un grand volume d'eau fraiche.
Le lendemain matin, portez à ébullition un grand volume d'eau dans une casserole. Versez les pois chiche préalablement égouttés. Compter 1h à 1h30 de cuisson à feu moyen à partir de la reprise du frémissement de l'eau. Les pois chiches doivent être bien tendres mais pas en purée non plus.
Quand ils sont cuits, égouttez les pois chiches en prenant soin de conserver l'eau de cuisson.

Mixez tous les ingrédients ensemble. Ajoutez l'eau de cuisson progressivement et par petite quantité de façon à obtenir un mélange onctueux (mais surtout pas liquide). 
Ajustez l'assaisonnement en sel, tahin, citron et éventuellement en ail selon votre goût.
Réservez au frais.
Servez accompagné de pita, crudités, gressin... .
Savourez.



4 commentaires:

  1. Parfait. Je l'essaye dès que possible!

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  2. Merci pour ce dépaysement, excellente recette;
    je l'aie testée en rajoutant un peu de betterave, juste pour la couleur!

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  3. Merci! J'adore la combinaison betterave-pois-chiches. A bientôt.

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